Ce
trio de Toronto, déjà original de par sa composition
( clavier, saxes, batterie ), produisit dès 1971, avec
" Long lost relatives ", une musique belle et inclassable,
en tout cas nouvelle pour l'époque. Le registre des claviers
de John Mills-Cockell
s'harmonisait avec les libertés
prises par le sax de Doug
Pringle , sur un fond de
congas et de bruitages divers d' Alan
Wells . C'est une oeuvre cosmique,
polyphonique, avec des touches d' Ornette Coleman
pour le coté débridé, et de Bach
pour le coté mystique, sentencieux et émouvant.
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