Bill Calahan
avec ce "Rains On Lens" offre un album bipolaire.
Une partie des titres est dans la veine de "Knock, Knock"
et "Dongs On Sevotion", les autres un retour au Smog
obscur. En effet, la principale différence avec son
prédécesseur direct est la présence de cinq
compositions d'une noirceur étouffantes : "Rain on Lens"
(1 et 2), "Song" et ses guitares assomantes, le très
glauque "Dirty Pants", ou la bouleversante ballade avec
violons et choeur féminin intitulé "Live
As If Someone Is Always Watching You", nous replongent
dans une période où écouter Smog pouvait nuire
à notre santé mentale. Les cinq autres titres,
eux, sont dans la lignée des deux albums précités,
sorte de country crade et mélancolique, à la fois
légère et prenante, sans surprise mais toujours
agréable. Ce "Rain On Lens" se révèle
ainsi le disque de Smog le plus passionnant depuis "Red
Apple Falls". (
source http://www.xsilence.net )
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